samedi 8 décembre 2007

A a A a … Atchoum !



J’avais juré que cette année, le rhume ne passerait pas par moi. C’est raté !
Depuis trois jours, je suis un vrai potager : la tête comme une citrouille, le nez en patate, les yeux à l’oignon, avec pour seul engrais cette météo pluvieuse dont nous gratifie depuis trois jours le ciel parisien. Bref, on a connu des meilleures pêches, dans mon jardin.

Cela dit, ce week end étant celui des pré-fêtes de Noël, pas question de se laisser abattre ! Bravant les éléments déchaînés (et les conseils élémentaires de repos assorti de tisane au miel), je me suis risquée ce matin à une promenade forcée dans les boutiques. Après la pâte à prout dénichée hier pour répondre à l’attente d’un cadeau « inutile et ridicule » à moins de trois euros, j’avais aujourd’hui l’objectif de dégoter un présent de couleur noire à moins de quinze euros, pour un destinataire qui doit encore rester secret pour quelques heures.

Pas de grasse matinée pour moi, du coup : l’objet rêvé devait être entre mes mains, payé et empaqueté, avant midi. Ce matin, j’étais donc à l’ouverture des échoppes, espérant échapper à la foule des grands magasins à 15 jours de Noël et en pleine période de vitrines animées. Objectif atteint : à 10 heures, le quartier de la Madeleine était encore très fréquentable, pas désert – faut pas rêver quand même – mais acceptable. Bilan, j’ai trouvé le bonheur de Bip (enfin j’espère) chez Agatha et au passage le mien, chez Heyraud. A bien y penser, ce devrait être une règle élémentaire de shopping de Noël : partir à la recherche de cadeaux pour d’autres conduit inévitablement à satisfaire ses propres besoins.

Besoins qui se traduisent aujourd’hui pour moi par une paire de bottines à la fois mettables et compatibles avec l’usage d’un scooter à Paris : du confort, de la chaleur et, surtout, une semelle adhérente absolument indispensable en cas de revêtement mouillé. En clair, on oublie les low boots et les talons de plus de trois centimètres (tentant tout de même : j’ai vu une paire de salomés haut perchées absolument magnifique et je remercie le ciel que le 38 ait été épuisé, car partie comme j’étais, j’aurais pu ressortir de la boutique avec les deux paires).
C’est là qu’intervient ma deuxième règle de lèche-vitrine : quand la carte bleue est chaude, mon inconscient subconscient m’invite systématiquement à ne pas la laisser refroidir. C’est donc toute revigorée que je suis entrée chez Citadium, bien décidée à renouveler ma collection de jeans atteinte d’usure aiguée. Et là, par contre, j’avoue, j’ai échoué. Ce n’est pas faute de choix, difficile d’affirmer le contraire quand on constate la quantité de modèles disponibles dans ce temple de la consommation. Mais bon voilà, rarement en phase avec la mode, ma silhouette ne tolère ni le slim, ni le trop large. Ce que je voulais, c’est simplement un jean très, très brut et bêtement droit. Peut-être n’ai-je pas suffisamment fouiné, mais après une demie heure d’essayages en cabine surchauffée, de sautillements ridicules pour entrer dans les modèles et de courses en chaussettes pour trouver la taille au-dessus / la taille en dessous / un truc un peu moins long / un peu moins délavé… et après avoir constaté avec horreur que j’avais déjà ¾ d’heures de retard, j’ai abandonné. Le bon point, dans l’affaire, c’est que je n’ai pas tapé dans les éconocrocs des vacances. Le mauvais, c’est que je ne sais pas ce que je vais bien pouvoir mettre ce soir pour la troisième pré-fête de Noël du week end. Une chose est sûre : comme accessoire, j’aurais au moins trois paquets de mouchoirs !

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