Au programme de ce matin, une infidélité à Wizzz : pour rentrer d’Orly, j’ai emprunté un moto-taxi.
Alors, d’abord, rien à voir avec mon p’tit Wizzz : le moto-taxi, c’est une vraie grosse moto, un mastodonte qui fait au moins trois fois le volume de mon scooter et plus de dix fois sa puissance. D’ailleurs, elle a plein d’accessoires super chouettes, comme des grosses valises sur les côtés et des haut-parleurs, pour écouter la radio.
Alors, d’abord, rien à voir avec mon p’tit Wizzz : le moto-taxi, c’est une vraie grosse moto, un mastodonte qui fait au moins trois fois le volume de mon scooter et plus de dix fois sa puissance. D’ailleurs, elle a plein d’accessoires super chouettes, comme des grosses valises sur les côtés et des haut-parleurs, pour écouter la radio.
Evidemment, ce n’est pas le client qui conduit, il a un super chauffeur pour manœuvrer le monstre dans la circulation parisienne. Perso, j’ai apprécié, évidemment, de me faire conduire, et en même temps, j’ai trouvé ça assez déstabilisant : ce n’est pas si évident de faire confiance à un inconnu, perché sur un véhicule qui file à plus de 100 km/h et dont la carcasse, en cas de choc, se résume à ma doudoune, mon jean et mon casque. D’autant plus que le type se faufile entre les voitures (et les camions, gloups), sur l’autoroute comme le périph, et que les distances de part et d’autre se résument parfois à quelques centimètres. En même temps, j’avais déjà entendu parler de ces motos-taxis, et j’avais bien retenu que le chauffeur était un pro de la conduite motomobile, formé sur circuit et tutti quanti. Donc, toute peureuse que je suis, j’ai respiré un grand coup et laissé filer.
Il faut bien le dire, le confort du bolide est prévu pour que le passager se sente à l’aise. A l’arrière, j’étais installée comme un pacha, dans un genre de fauteuil en cuir, avec dossier, accoudoirs et repose-pieds. Un peu comme dans mon salon, avec les pattes un peu plus écartées quand même (mais pas au point de comparer la promenade à une visite chez le gynéco). Je n’avais même pas froid : arrivée les mains dans les poches, j’ai été habillée de pied en cap avant le départ. Mon chauffeur m’a fourni un casque (presque) à la taille de ma mini tête, des gants trop grands mais très chauds et il m’a même proposé un coupe-vent. En plus, j’avais une petite couverture sur les genoux et les pieds. Topo, j’ai à peine senti le vent.
Au final, malgré la trouille somme toute très surmontable, j’ai bien aimé cette petite expérience. En terme de temps, c’est juste incomparable avec un trajet en taxi : à l’aller, en quatre roues avec chauffeur et en heure de pointe, j’avais atteint l’aéroport en une heure. Au retour, en 20 minutes, c’était bouclé. Quant à la douloureuse, ma foi, j’ai eu beaucoup de chance : l’aéroport était désert, les motos-taxis s’ennuyaient ferme, j’ai donc pu négocier le forfait : au lieu des 50 € pratiqués d’habitude, je suis rentrée pour 35 €, soit le montant réglé au taxi le matin même pour le même trajet. Ça m’a mis du baume au cœur pour la journée entière !
Edit : ce n’est pas moi sur la photo, évidemment… Je l’ai récupérée là
2 commentaires:
op peureuse pour ça. En effet, j'ai peur des motos depuis toute petite. Et puis, je trouve pas ça beau mais shut, je voudrais pas me faire d'ennemis :).
Pas d'inquiétude belle Hello, nul n'est obligé sur ce blog de vénérer les deux-roues comme je m'y emploie... Je dirais même que l'esthétique, finalement, je m'en tamponne le casque à visière; l'essentiel, c'est qu'il soit pratique. Et pour ça, il n'y vraiment aucun doute!
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