Dans la série « j’ai les mains carrées mais je me soigne », j’ai attaqué hier soir et ce soir de nouveaux travaux pratiques. Et comme j’ai constaté que ça plaisait, je vous les fais partager.
Un peu de contexte d’abord. Confidence pour confidence, je suis originaire de l’Est, de la région où sont nés les marchés de Noël, où les filles en costume traditionnel ont de grandes oreilles et où une partie des autochtones a un accent germanique incompréhensible pour les « gens de l’intérieur » (c’est ma grand-mère qui appelle les Français comme ça !). Cependant, cette année pour Noël, j’ai l’immense plaisir de rejoindre la famille de mon zigue dans le Sud, là où sont nés les santons, où il ne gèle pas encore et où les habitants chantent en parlant. Cliché ?... Certainement, mais puisque je vais en aborder un autre, profitons-en !
Car voilà, pour faire honneur à ma terre natale et apporter ma modeste contribution aux treize desserts, je me suis mis en tête de préparer des braedele, une tradition culinaire bien de chez moi, moins connue que la choucroute et les bretzels, mais certainement plus facile à découvrir.
Confidence pour confidence, puisqu’on y est, c’était une première. Des braedele, j’avais vu ma mère et ma grand-mère en préparer, j’en avais goûté de toutes sortes, mais je n’avais encore jamais mis la main à la pâte (sacrilège, je vous l’accorde, mais je n’ai non plus jamais concocté de choucroute ni apprécié la bière, je ne suis donc plus à un faux pas près). Pour réaliser mon défi, j’ai donc subtilisé quelques emporte-pièce à ma mamie et soudoyé quelques recettes à ma maman. Et là, premier choc : pour faire des braedele, la base est simple : à 500 g de beurre, on ajoute 500 g de sucre et éventuellement 500 g de noisette en poudre. Je comprends mieux pourquoi les Alsaciennes de cartes postales ont les joues roses et rebondies ! Deuxième surprise, c’est long : pour avoir un assortiment présentable, j’ai préparé pas moins de cinq pâtes différentes, une au beurre, une aux amandes, une à la noix de coco, une au chocolat et une aux noix. Soit une livre de beurre et un kilo de sucre, un pied de nez monumental au régime crétois ! Troisième surprise, c’est vraiment très très long : après les quatre heures passées hier à patouiller, il m’a fallu près de six heures aujourd’hui pour obtenir un résultat comestible.
Un peu de contexte d’abord. Confidence pour confidence, je suis originaire de l’Est, de la région où sont nés les marchés de Noël, où les filles en costume traditionnel ont de grandes oreilles et où une partie des autochtones a un accent germanique incompréhensible pour les « gens de l’intérieur » (c’est ma grand-mère qui appelle les Français comme ça !). Cependant, cette année pour Noël, j’ai l’immense plaisir de rejoindre la famille de mon zigue dans le Sud, là où sont nés les santons, où il ne gèle pas encore et où les habitants chantent en parlant. Cliché ?... Certainement, mais puisque je vais en aborder un autre, profitons-en !
Car voilà, pour faire honneur à ma terre natale et apporter ma modeste contribution aux treize desserts, je me suis mis en tête de préparer des braedele, une tradition culinaire bien de chez moi, moins connue que la choucroute et les bretzels, mais certainement plus facile à découvrir.
Confidence pour confidence, puisqu’on y est, c’était une première. Des braedele, j’avais vu ma mère et ma grand-mère en préparer, j’en avais goûté de toutes sortes, mais je n’avais encore jamais mis la main à la pâte (sacrilège, je vous l’accorde, mais je n’ai non plus jamais concocté de choucroute ni apprécié la bière, je ne suis donc plus à un faux pas près). Pour réaliser mon défi, j’ai donc subtilisé quelques emporte-pièce à ma mamie et soudoyé quelques recettes à ma maman. Et là, premier choc : pour faire des braedele, la base est simple : à 500 g de beurre, on ajoute 500 g de sucre et éventuellement 500 g de noisette en poudre. Je comprends mieux pourquoi les Alsaciennes de cartes postales ont les joues roses et rebondies ! Deuxième surprise, c’est long : pour avoir un assortiment présentable, j’ai préparé pas moins de cinq pâtes différentes, une au beurre, une aux amandes, une à la noix de coco, une au chocolat et une aux noix. Soit une livre de beurre et un kilo de sucre, un pied de nez monumental au régime crétois ! Troisième surprise, c’est vraiment très très long : après les quatre heures passées hier à patouiller, il m’a fallu près de six heures aujourd’hui pour obtenir un résultat comestible.
Mais qu’importe les moyens, pourvu que les invités aient faim. A l’heure qu’il est, je dispose de suffisamment de bons petits gâteaux de Noël pour déglinguer tous les pèses personnes de la famille du zigue avant la fin du mois… En espérant que la mienne n’implose pas avant, parce qu’en vérité, ces braedele sont de véritable pousse-au-crime diététique. De quoi vérifier le faux adage alsacien qui veut que « plus c’est gras, plus c’est bon ».
C’est Noël, les cadeaux tombent du ciel, alors voilà de quoi soigner votre balance à vous. Je vous livre ici la recette de mes préférés : les rochers aux noix.
Touiller 500 g de sucre et quatre œufs jusqu’à ce que ça mousse. Ajouter délicatement 500 g de noix moulue (tentez d’en trouver en poudre, évitez de passer comme moi une bonne heure à broyer des noix dans une râpe à gruyère !) et deux barres de chocolat pâtissier râpé (la râpe à fromage est également très efficace pour ce dernier). Disposer des petits tas de la taille d’une noix sur du papier sulfurisé et faire cuire 10 à 15 minutes à 170 °. Eviter de goûter à la sortie du four : ça brûle (oui oui, j’ai tenté : chez moi, p’tête qu’il n’y a pas que les mains qui soient carrées).
2 commentaires:
Bon appétit et bon Noêl. Amitiés et affection :) Des bises
merci pour la recette, moi j'ai fait dans l'oie (recette ancestrale !) et c'était aussi une première et tout le monde a adoré !!! bises Mum
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