dimanche 30 décembre 2007

Un thaï d’enfer

J’ai failli vous parler de mon coup de blues post-Noël, mais c’est vraiment trop déprimant, alors je vous emmène plutôt à la découverte d’une nouvelle petite perle gourmande.

Curry, citronnelle, coriandre, lait de coco… ce que j’aime, dans la cuisine thaïe, c’est les épices harmonieusement mêlées. Ça sent terriblement bon et en bouche, c’est un véritable festival de saveurs. Chez Wassana, c’est exactement ça. La carte offre un choix presque infini de mets et d’assortiments aux goûts plus ou moins épicés. Il y a quinze jours, avec quelques copines, nous nous sommes régalées : à quatre, nous avons pu goûter à plusieurs plats très différents et tous aussi succulents les uns que les autres. Imaginez plutôt : un poulet au curry thaï rouge, un bœuf aux épices thaïes, un tonka aux crevettes, lait de coco et galanga, des calamars au basilic et épices thaïes, sans compter le riz parfumé et les légumes sautés au gingembre… Ni les nems, tellement bons que nous avons renouvelé notre commande. Bref, si vous aimez la cuisine asiatique autant que moi, foncez !

Wassana
10 rue Ganneron (18ème)
Métro place de Clichy
01.44.70.08.54
Ouvert tous les jours de 12h à 14h30 et de 19h à 23h.
Fermé le samedi et les jours fériés le midi et le dimanche.


Ps : Je reviens, quand même, à la déprime post-Noël : je ne sais pas vous, mais moi, je récupère les boules sitôt le sapin déshabillé. J’aime pas cette semaine bâtarde avant Nouvel An. Cette année, j’ai testé plusieurs plans anti-grisaille de moral : le ciné en plein après-midi, les pots avec les copains, la grasse mat’ jusqu’à 15h, et le larvage intensif au fond du lit avec un bon bouquin pour lobotomisés. Rien n’y fait. Alors j’me demandais: vous faites comment, vous, pour passer ces quelques jours maussades ?

samedi 22 décembre 2007

Plus c’est gras plus c’est bon !

Dans la série « j’ai les mains carrées mais je me soigne », j’ai attaqué hier soir et ce soir de nouveaux travaux pratiques. Et comme j’ai constaté que ça plaisait, je vous les fais partager.

Un peu de contexte d’abord. Confidence pour confidence, je suis originaire de l’Est, de la région où sont nés les marchés de Noël, où les filles en costume traditionnel ont de grandes oreilles et où une partie des autochtones a un accent germanique incompréhensible pour les « gens de l’intérieur » (c’est ma grand-mère qui appelle les Français comme ça !). Cependant, cette année pour Noël, j’ai l’immense plaisir de rejoindre la famille de mon zigue dans le Sud, là où sont nés les santons, où il ne gèle pas encore et où les habitants chantent en parlant. Cliché ?... Certainement, mais puisque je vais en aborder un autre, profitons-en !
Car voilà, pour faire honneur à ma terre natale et apporter ma modeste contribution aux treize desserts, je me suis mis en tête de préparer des braedele, une tradition culinaire bien de chez moi, moins connue que la choucroute et les bretzels, mais certainement plus facile à découvrir.
Confidence pour confidence, puisqu’on y est, c’était une première. Des braedele, j’avais vu ma mère et ma grand-mère en préparer, j’en avais goûté de toutes sortes, mais je n’avais encore jamais mis la main à la pâte (sacrilège, je vous l’accorde, mais je n’ai non plus jamais concocté de choucroute ni apprécié la bière, je ne suis donc plus à un faux pas près). Pour réaliser mon défi, j’ai donc subtilisé quelques emporte-pièce à ma mamie et soudoyé quelques recettes à ma maman. Et là, premier choc : pour faire des braedele, la base est simple : à 500 g de beurre, on ajoute 500 g de sucre et éventuellement 500 g de noisette en poudre. Je comprends mieux pourquoi les Alsaciennes de cartes postales ont les joues roses et rebondies ! Deuxième surprise, c’est long : pour avoir un assortiment présentable, j’ai préparé pas moins de cinq pâtes différentes, une au beurre, une aux amandes, une à la noix de coco, une au chocolat et une aux noix. Soit une livre de beurre et un kilo de sucre, un pied de nez monumental au régime crétois ! Troisième surprise, c’est vraiment très très long : après les quatre heures passées hier à patouiller, il m’a fallu près de six heures aujourd’hui pour obtenir un résultat comestible.


Mais qu’importe les moyens, pourvu que les invités aient faim. A l’heure qu’il est, je dispose de suffisamment de bons petits gâteaux de Noël pour déglinguer tous les pèses personnes de la famille du zigue avant la fin du mois… En espérant que la mienne n’implose pas avant, parce qu’en vérité, ces braedele sont de véritable pousse-au-crime diététique. De quoi vérifier le faux adage alsacien qui veut que « plus c’est gras, plus c’est bon ».


C’est Noël, les cadeaux tombent du ciel, alors voilà de quoi soigner votre balance à vous. Je vous livre ici la recette de mes préférés : les rochers aux noix.
Touiller 500 g de sucre et quatre œufs jusqu’à ce que ça mousse. Ajouter délicatement 500 g de noix moulue (tentez d’en trouver en poudre, évitez de passer comme moi une bonne heure à broyer des noix dans une râpe à gruyère !) et deux barres de chocolat pâtissier râpé (la râpe à fromage est également très efficace pour ce dernier). Disposer des petits tas de la taille d’une noix sur du papier sulfurisé et faire cuire 10 à 15 minutes à 170 °. Eviter de goûter à la sortie du four : ça brûle (oui oui, j’ai tenté : chez moi, p’tête qu’il n’y a pas que les mains qui soient carrées).

jeudi 20 décembre 2007

Mon Moleskine à moa

L'agenda Moleskine, j'y suis convertie depuis bien longtemps. J'aime son format - il entre dans tous mes sacs à main, j'aime son organisation, la semaine à gauche, toute une page de notes à droite, j'aime son élastoc.
Mais voilà, cette année, tout le monde s'est converti au Moleskine. Il est sur tous les blogs et aussi dans tous les sacs de mes amis.

En plus, quand j'ai voulu acheter mon 2008, je ne l'ai trouvé qu'en rouge et le rouge, y a pas moyen, j'aime pas.

Alors, malgré mes mains carrées, je me suis mis en tête de le costumiser. Après quelques heures les doigts dans la colle, la langue pointée au coin de la bouche et la concentration portée à son paroxysme (c'est pas facile avec des mains carrées, vraiment!), voilà mon Moleskine à moa.

dimanche 16 décembre 2007

Design contre Design

Fallait faire vite : l’expo ferme le 7 janvier… Quoique finalement, ça ne vaut peut-être pas tant le coup d’y aller…

J’étais sûre que ça me plairait, et puis tout compte fait, bof. Au Grand Palais depuis fin septembre, design contre design met en scène les créations mobilières des années soixante à nos jours. Des tables originales, des chaises rigolotes, des lustres étonnants, des fauteuils étranges… Bref, des tas de meubles créés par des gens à l’imagination prolixe.

Il y a d’ailleurs quelques pièces qui m’ont fait sourire, voire ricaner avec mes petites copines, comme le phantasy landscape où l’on peut s’affaler après s’être emballé les pieds dans des chaussons en papier, le radiateur déco de Joris Laarman, ou la chambre utérus de l’atelier Van Lieshout (un appareil génital féminin géant, tout équipé : mezzanine, kitchenette et salle de douche indépendante).

Bon, ok, j’ai parcouru l’expo en dilettante, sans audioguide (payer 5 € de plus pour des cache-oreilles en papier, grumph). J’ai trouvé certaines mises en scène agréable (les fauteuils sur fond noir, par exemple)... Mais j’étais quand même frustrée qu’il n’y ait pas plus d’objets et que l’expo soit aussi courte. Après une heure d’attente dans le froid (ok, c’est ridicule, on a cru que c’était la même entrée que pour Courbet, en fait y a pas une heure de queue pour Design contre Design, c’est juste super mal indiqué), j’étais juste… déçue.

De là à vous déconseiller d’y aller, il y a un gouffre que je ne franchirais pas. D’ailleurs, après avoir lu ça, vous en saurez bien plus sur cette expo et qui sait, vous aurez peut-être envie de vous faire votre propre opinion sur la question… Et vous aurez bien raison!

jeudi 13 décembre 2007

Yeeeeeppppiiiii!!!!!!


Cette fois ça y est, on a les billets. Le 14 février prochain, on s'envole vers le Laos, pour un mois. Si je suis contente? Ouh lala!

lundi 10 décembre 2007

Mon nouveau refuge


Cette adresse m’a tellement plu que j’ai longtemps hésité à la garder pour moi… Mais là, c’est bientôt Noël, alors c’est cadeau.

J’étais passée plusieurs fois devant sans trop y prêter attention. Au carrefour de la rue Guy Moquet et de la rue des moines, dans un coin qui ne paie pas de mine, le Refuge des Moines est du genre discret. Et puis un jour, j’ai été attirée sur la vitrine par un article élogieux du Parisien. Quelques jours plus tard, affamée, j’ai entrebâillé la porte et senti le fumet propre aux adresses gourmandes… Mais d’autres convives en profitaient déjà à toutes les tables. Alors, la fois suivante, j’ai pris mes précautions en passant un petit coup de fil pour réserver une table et le moins qu’on puisse dire, c’est que je n’ai pas été déçue.

Le décor, d’abord, m’a séduit par sa sobriété. Le mur en brique, le bois omniprésent, j’aime. Le service, ensuite, m’a conquis. Tout au long du repas, le serveur a été simplement adorable. Il a veillé à ce que je n’ai pas froid (j’étais sensiblement décolletée, ce devait être une soirée appétissante, je ne vous fais pas de dessin, je suis nulle, en dessin), il nous a conseillé sans s’imposer un verre de vin merveilleusement assorti à chaque plat, il s’est inquiété de savoir si les mets nous plaisaient, il a apporté sans qu’on aie à le demander carafe d’eau, corbeille de pain et cendrier à la minute où je posais le briquet (comment ça c’est normal, je connais des restos où il faut se battre pour ça !)… Le tout en toute convivialité et sans ronds de jambes, sans jamais, jamais nous déranger.

Mais venons-en à l’essentiel : l’assiette. Pour l’entrée, j’ai choisi le croustadé de girolles, fameux, et j’aurais bien englouti en prime le feuilleté de langouste du zigue en face, top. Ensuite, je me suis régalée d’un magret de canard à l’ancienne, finement piquant et accompagné de galettes de pommes de terre et de petits légumes, du genre pas surgelés ni sortis d’une boîte, mais bel et bien rissolés dans la cuisine attenante (un fumet pareil ne trompe pas !). Après ça, toute mesquinerie de fille au régime mise de côté, j’étais comblée. Un café, l’addition, je me chargeais du reste pour terminer la soirée en beauté. C’était sans compter sur la perspicacité du serveur, qui a convaincu mon vis-à-vis de s’offrir une gourmandise maison, tout chocolat et accompagnée d’un vin cuit parfait. Malgré mes mines de précieuse, il a livré le dessert avec deux cuillers et - j’avoue, que les sorcières de Weight Watcher me flagellent, même pas mal – j’ai bien utilisé la mienne, ç’aurait été pêché de bouder ce plaisir.

Ce n’est pas très poli, mais il faut savoir dépasser les bonnes manières pour vous fournir une information complète, alors parlons gros sous. Côté assiette, je trouve que les alentours de 10 € pour l’entrée et les presque 20 € pour les plats sont très raisonnables (que celui qui fait la grimace relise le paragraphe précédent). Côté verre, ça chatouille un peu plus, mais à y bien regarder ça n’a rien d’extravagant de régler 7 € pour un très bon Côte de Bourg ou un très bien assorti Côte de Nuit. Le dessert est à 15 € et il les vaut. Bref, au total, la salée bien cherchée (on en a quand même bien profité !) s’est chiffrée à 120 €. Pour deux. Oui, on peut trouver une très belle paire d’escarpins à ce prix-là. Ou un billet pour Lisbonne, voire quelques massages. Mais, la vérité, c’est qu’après avoir essayé, je n’ai qu’une envie : y retourner.

Le Refuge des Moines
26 rue Guy Moquet / angle 85 rue des Moines (17ème)
Téléphone : 01 42 28 92 52

samedi 8 décembre 2007

A a A a … Atchoum !



J’avais juré que cette année, le rhume ne passerait pas par moi. C’est raté !
Depuis trois jours, je suis un vrai potager : la tête comme une citrouille, le nez en patate, les yeux à l’oignon, avec pour seul engrais cette météo pluvieuse dont nous gratifie depuis trois jours le ciel parisien. Bref, on a connu des meilleures pêches, dans mon jardin.

Cela dit, ce week end étant celui des pré-fêtes de Noël, pas question de se laisser abattre ! Bravant les éléments déchaînés (et les conseils élémentaires de repos assorti de tisane au miel), je me suis risquée ce matin à une promenade forcée dans les boutiques. Après la pâte à prout dénichée hier pour répondre à l’attente d’un cadeau « inutile et ridicule » à moins de trois euros, j’avais aujourd’hui l’objectif de dégoter un présent de couleur noire à moins de quinze euros, pour un destinataire qui doit encore rester secret pour quelques heures.

Pas de grasse matinée pour moi, du coup : l’objet rêvé devait être entre mes mains, payé et empaqueté, avant midi. Ce matin, j’étais donc à l’ouverture des échoppes, espérant échapper à la foule des grands magasins à 15 jours de Noël et en pleine période de vitrines animées. Objectif atteint : à 10 heures, le quartier de la Madeleine était encore très fréquentable, pas désert – faut pas rêver quand même – mais acceptable. Bilan, j’ai trouvé le bonheur de Bip (enfin j’espère) chez Agatha et au passage le mien, chez Heyraud. A bien y penser, ce devrait être une règle élémentaire de shopping de Noël : partir à la recherche de cadeaux pour d’autres conduit inévitablement à satisfaire ses propres besoins.

Besoins qui se traduisent aujourd’hui pour moi par une paire de bottines à la fois mettables et compatibles avec l’usage d’un scooter à Paris : du confort, de la chaleur et, surtout, une semelle adhérente absolument indispensable en cas de revêtement mouillé. En clair, on oublie les low boots et les talons de plus de trois centimètres (tentant tout de même : j’ai vu une paire de salomés haut perchées absolument magnifique et je remercie le ciel que le 38 ait été épuisé, car partie comme j’étais, j’aurais pu ressortir de la boutique avec les deux paires).
C’est là qu’intervient ma deuxième règle de lèche-vitrine : quand la carte bleue est chaude, mon inconscient subconscient m’invite systématiquement à ne pas la laisser refroidir. C’est donc toute revigorée que je suis entrée chez Citadium, bien décidée à renouveler ma collection de jeans atteinte d’usure aiguée. Et là, par contre, j’avoue, j’ai échoué. Ce n’est pas faute de choix, difficile d’affirmer le contraire quand on constate la quantité de modèles disponibles dans ce temple de la consommation. Mais bon voilà, rarement en phase avec la mode, ma silhouette ne tolère ni le slim, ni le trop large. Ce que je voulais, c’est simplement un jean très, très brut et bêtement droit. Peut-être n’ai-je pas suffisamment fouiné, mais après une demie heure d’essayages en cabine surchauffée, de sautillements ridicules pour entrer dans les modèles et de courses en chaussettes pour trouver la taille au-dessus / la taille en dessous / un truc un peu moins long / un peu moins délavé… et après avoir constaté avec horreur que j’avais déjà ¾ d’heures de retard, j’ai abandonné. Le bon point, dans l’affaire, c’est que je n’ai pas tapé dans les éconocrocs des vacances. Le mauvais, c’est que je ne sais pas ce que je vais bien pouvoir mettre ce soir pour la troisième pré-fête de Noël du week end. Une chose est sûre : comme accessoire, j’aurais au moins trois paquets de mouchoirs !

jeudi 6 décembre 2007

J’ai testé le (la?) moto-taxi

Au programme de ce matin, une infidélité à Wizzz : pour rentrer d’Orly, j’ai emprunté un moto-taxi.

Alors, d’abord, rien à voir avec mon p’tit Wizzz : le moto-taxi, c’est une vraie grosse moto, un mastodonte qui fait au moins trois fois le volume de mon scooter et plus de dix fois sa puissance. D’ailleurs, elle a plein d’accessoires super chouettes, comme des grosses valises sur les côtés et des haut-parleurs, pour écouter la radio.

Evidemment, ce n’est pas le client qui conduit, il a un super chauffeur pour manœuvrer le monstre dans la circulation parisienne. Perso, j’ai apprécié, évidemment, de me faire conduire, et en même temps, j’ai trouvé ça assez déstabilisant : ce n’est pas si évident de faire confiance à un inconnu, perché sur un véhicule qui file à plus de 100 km/h et dont la carcasse, en cas de choc, se résume à ma doudoune, mon jean et mon casque. D’autant plus que le type se faufile entre les voitures (et les camions, gloups), sur l’autoroute comme le périph, et que les distances de part et d’autre se résument parfois à quelques centimètres. En même temps, j’avais déjà entendu parler de ces motos-taxis, et j’avais bien retenu que le chauffeur était un pro de la conduite motomobile, formé sur circuit et tutti quanti. Donc, toute peureuse que je suis, j’ai respiré un grand coup et laissé filer.

Il faut bien le dire, le confort du bolide est prévu pour que le passager se sente à l’aise. A l’arrière, j’étais installée comme un pacha, dans un genre de fauteuil en cuir, avec dossier, accoudoirs et repose-pieds. Un peu comme dans mon salon, avec les pattes un peu plus écartées quand même (mais pas au point de comparer la promenade à une visite chez le gynéco). Je n’avais même pas froid : arrivée les mains dans les poches, j’ai été habillée de pied en cap avant le départ. Mon chauffeur m’a fourni un casque (presque) à la taille de ma mini tête, des gants trop grands mais très chauds et il m’a même proposé un coupe-vent. En plus, j’avais une petite couverture sur les genoux et les pieds. Topo, j’ai à peine senti le vent.

Au final, malgré la trouille somme toute très surmontable, j’ai bien aimé cette petite expérience. En terme de temps, c’est juste incomparable avec un trajet en taxi : à l’aller, en quatre roues avec chauffeur et en heure de pointe, j’avais atteint l’aéroport en une heure. Au retour, en 20 minutes, c’était bouclé. Quant à la douloureuse, ma foi, j’ai eu beaucoup de chance : l’aéroport était désert, les motos-taxis s’ennuyaient ferme, j’ai donc pu négocier le forfait : au lieu des 50 € pratiqués d’habitude, je suis rentrée pour 35 €, soit le montant réglé au taxi le matin même pour le même trajet. Ça m’a mis du baume au cœur pour la journée entière !

Edit : ce n’est pas moi sur la photo, évidemment… Je l’ai récupérée

mardi 4 décembre 2007

Soyez généreux, partez en virée shopping !

Pour une fois qu’on peut allier l’utile et l’agréable, je me réjouis de vous faire partager ce bon plan…

Les 15 et 16 décembre, l’association Autremonde organise une vaste braderie pour collecter des fonds et pouvoir ainsi continuer à lutter contre l’exclusion. Jusque-là, ça a tout l’air d’une vente de charité et j’en connais qui ont déjà envie de zapper. Retenez-vous !

Car, dans les bacs, il n’y aura ni sapes démodées ni babioles poussiéreuses. Je ne suis pas une grande prêtresse de la mode, mais un sermon qui égrène en vrac Chanel, Cotélac, Issey Miyaké, John Galliano, Kenzo, Paul & Joe, Sonia Rykiel… Et j’en zappe, ça réveille quand même ma fibre altruiste. Surtout quand je sais de source sûre que les prix seront… comment dire, cassés, écrasés, ratatinés, bref, dites le comme vous voulez, mais ça sent le prix de farine.

A quelques jours de Noël, assortir BA et bon plan shopping, ça ressemble juste à du pain bénit… Alors, à vot’bon cœur, m’sieur dames !

Les renseignement pratiques – et la liste complète des marques – sont sur l’affiche. Je récapitule juste pour ceux qui auraient la flemme :
- les dates : 15 et 16 décembre
- les horaires : de 10h à 19h
- le lieu : Pavillon Delouvrier à La Villette (métro Porte de Pantin)
- le prix : 2 € l’entrée


lundi 3 décembre 2007

Appelez-moi mythogirl !

Non non, je n’ai été rattrapée ni par les grèves, ni par le boulot, ni par la déprime pré-hivernale. Si j’ai déserté mon blog pendant un mois et demi, c’est juste que…

Je me suis mise au sport, à fond. Au lieu de vroum vroumer tranquilou sur wizzz, je cours dans Paris, en jogging fluo avec mes dossiers sous le bras et une citerne de Red Bull dans le dos. J’ai pris un abonnement au cloub de gym, où je soulève des haltères quatre fois par semaine sur les conseils d’un coach qui ressemble à David Hasselhof dans Alerte à Malibu. Je grimpe aussi, et je nage, et je m’escrime. Bientôt, le bikini rouge de Pamela sera pour moa.

Y fait trop froid. Quand je descends de Wizzz, j’ai les doigts tellement gelés que si je tente de tapoter sur mon clavier, ils se cassent comme des stalagmites. Les oreilles et les orteils aussi, mais ça n’a jamais été très pratique pour écrire, alors…

J’ai gagné à la loterie. Une somme indécente. Depuis ma dernière apparition sur le blog, je vogue sur un quatorze mâts au large des Caraïbes. La mer est turquoise, les poissons multicolores, et le ciel, ciel !

Wizzz s’est fait détrousser. Le premier soir, des rats technophiles lui ont piqué ses clignotants pour fabriquer des spots de teuf. Le lendemain, des marmottes frigorifiées se sont creusées un terrier dans la selle pour l’hiver. Le surlendemain, des poissons rouges ont élu domicile dans l’aquarium du top case. Le jour d’après, ce sont des renards qui sont partis avec les roues pour organiser une course. Tout cela n’aurait pas été bien grave si la semaine dernière, un couple d’hirondelles n’avait pas choisi le tableau de bord pour construire son nid. Je suis passé hier, y avait des œufs, …

Bon, voilà, tout ça pour dire que d’abord, sur internet, on peut raconter à peu près n’importe quoi et, surtout, que ça y est, j’suis de retour !

jeudi 18 octobre 2007

Le goût du deux-roues

Juste pour dire que l'usage de Wizzz est encore plus savoureux un jour de grève... Gniark gniark

mercredi 17 octobre 2007

British clin d’œil

Passage éclair à Londres aujourd’hui…

Avec cette découverte rigolote : un bar dédié au scooter italien, où les british du coin dégustent un expresso bien serré ou un cappuccino bien mousseux à la pause déjeuner.

De l’extérieur, ça ressemble à une boutique de deux-roues, à l’intérieur c’est un peu le bazar, entre les Piaggio, les casques et les petits bidons d’huile… En tout cas, le café est parfait.

Comme quoi, ça inspire, ces p’tites bêtes là !

Le Laos au bout de la langue

Chinoise, vietnamienne, thaïe… je suis une fan de cuisine asiatique. Une semaine sans et ça y est, j’me sens faible. C’est sûr, j’ai des carences de pâte de riz, j’suis en manque de gingembre, en mal de citronnelle. Viiiite, un nem !

Pour assurer mes besoins asiatico-culinaires hebdomadaires, j’ai traîné ce soir mon ami Nicolas dans une gargote recommandée par des amis mais jamais testée encore : le Lao Chaleune. « Vas-y tôt, m’avait-on dit, car ils ne servent pas au-delà de 22h. Et tu verras, c’est vraiment de la cuisine lao, pour une fois. »


Paumé au fin fond du XIIIème arrondissement, dans une rue toute triste et au bas d’un immeuble un peu pourri, le Lao Chaleune ne paie pas de mine. A l’intérieur c’est pareil. Il y a des peintures kitsch au mur, la lumière est un peu cruelle et les tables sont protégées par une vitre épaisse. D’ailleurs, à 20h30, nous sommes les seuls convives (= je ne serais jamais entrée sans les bons conseilleurs cités plus haut !).

Bon, la carte maintenant. Il y a au moins 40 plats, qui donnent plutôt tous envie. Le nem étant une valeur-étalon, je prends. Comme je suis gourmande, je prends en plus un potage au bœuf et au lait de coco. Nico, un peu frileux, jette son dévolu sur le bœuf au basilic… et ajoute un rouleau de printemps quand arrivent mes nems (jaloux !). Et pour finir, éclair de souvenir gourmet, je craque sur la salade de papaye, « pour faire goûter Nico ».

Au final, c’est bon. Sans plus. Sauf, sauf, la salade de papaye, qui déchire (bon sang, quel langage !). Elle a le même goût qu’au bord de Tat Lo, une jolie cascade dans le Sud du Laos où, pour la première fois, une salade de papaye m’a fait pleurer (c’est épicé, aouch !). Heureusement, au Lao Chaleune, habitué aux sensibles palais français, le convive peut choisir le degré de chauffe du plat… Et c’est drôlement bon !


ps: la seconde photo vient du Laos, juste pour vous mettre dans l'ambiance...

Lao Chaleune
29 rue du château des rentiers – Paris XIII
01.45.84.38.30

vendredi 12 octobre 2007

Etats damned


Bing, encore quinze jours sans post.


Le temps passe trop vite, je voudrais être insomniaque, ou douée d'ubiquité, et pourquoi pas Shiva, si on peut réaliser tout ce qu'on veut dans ce jeu, pour écrire plus régulièrement ces petites wizzzeries.
Cela dit, bien que le blog n'en soit pas le reflet, ces quinze derniers jours ont été fort actifs, surtout pour Wizzz. J'vous résume, en attendant mieux:

- Wizzz a été au restaurant. Une, non deux, oups, trois hum, quatre... Bref, plusieurs fois. C'était très bon et très agréable. Sauf qu'à chaque fois que je veux vous raconter, j'ai faim. Et je finis, honteuse, par préférer mon frigo à mon ordinateur.

- Wizzz a rendu visite à Guillaume. Guillaume est l'auteur de la première illustration de ce blog et il a bien voulu se pencher à nouveau sur la question wizzzienne. Il s'est beaucoup penché et je suis drôlement contente du résultat, mais il faudra encore attendre un peu parce que j'ai besoin de Mister Ed pour orchestrer tout ça. Si je pouvais encore faire un voeu (comment ça, faut pas charrier?), je voudrais être une bête en informatique et en bidouillage de Photoshop, maintenant (autant en profiter tant que je n’ai pas sommeil !).

- Wizzz m’a déposée chez l'esthéticienne, parce que, comme prévu, mon pelage d'hiver a résisté au froid. J'ai gardé la moisson pour faire une couverture à poils pour me couvrir les jambes, sur une idée originale de Zaza.

- Wizzz s’est arrêté devant le siège parisien d’Allen Carr. Et je n’ai pas fumé depuis samedi. Youpi, c’est peu de le dire !

- Wizzz m’a accompagné chez l’osthéo alors que j’y allais pour la première fois… Et sans doute la dernière.

- Wizzz (j’vous jure, c’est pas moi, c’est lui !) m’a envoyée à la Fnac, saouler trois vendeurs, hésiter deux heures, et finalement, acheter un petit appareil photo numérique, pour illustrer enfin correctement le blog.

- Wizzz est allé faire un tour sur les quais de l’Ourcq, quand c’était encore un peu l’automne. Et la preuve est là, puisque je vous le montre enfin…

jeudi 27 septembre 2007

Ça caille !!!

L’hiver est arrivé, c’est sûr. Après six mois d’automne, ça paraît normal…

Mais comment puis-je dire une chose pareille un 28 septembre ?? C’est simple : hier soir, pour sortir de chez moi (et traverser Paris en Wizzz !), j’ai dû mener une mission spéléologique dans mon armoire. La mission : dénicher la valise de pelures des grands froids, celle du pantalon de ski et des moufles.
Une nouvelle fois, la tenue est sexy en diable, grâce à ma top doudoune en duvet, un genre de sac de couchage mention spéciale Himalaya, avec deux bras. Résultat, côté froid, pour le haut, ça va. Je me demande juste ce que je vais pouvoir enfiler quand ce sera l’hiver, vraiment. Pour le bas, c’est une autre histoire : le jean, très bien pour l’été, se transforme en glaçon. J’arrêterais de râler si ça fait tomber les poils, pas avant. Les pieds, idem, malgré les chaussettes en laine et les bottes. Et les mains, pas mieux, il va falloir que j’investisse dans des gants fourrés en mammouth. S’il existe une combi intégrale assortie, capable de couvrir les orteils et le bout du nez, je prendrais aussi. Promis, si jamais je trouve une astuce pour ne pas avoir froid cet hiver, je ferais un post. En attendant, l’un de mes lecteurs aurait-il une idée pour éviter le teint schtroumph ?

mercredi 26 septembre 2007

500!

Incroyable ! En quelques mois, Wizzz et moi avons déjà parcouru plus de 500 km. C’est l’équivalent d’un Paris – Saint Etienne, d’un Nantes – Bayonne ou d’un Strasbourg-Lille, rien que ça, sauf qu’en Wizzz, on reste à 50 km/h, pas un de plus.
Bref, tout ça pour vous dire que ce matin, j’ai re-emmené Wizzz au garage, pour sa révision des 500 km. Je me sentais un peu comme une maman le premier jour de crèche. Et, comme elle, j’ai voulu en savoir plus sur ce qui allait se passer aujourd’hui… Réponse du mécano : « Je vais prendre une barre de fer, le frapper de tous les côtés et, s’il résiste, je vous le rends ce soir ». Hin hin, je vous ai déjà parlé de l’humour de mes garagistes ? Eh bien ça se confirme…

mardi 18 septembre 2007

Quel pied!


Allez, pour me faire pardonner mon dernier post bidon, voilà une piste de sortie à découvrir pieds nus, mais les yeux grand ouverts…

Samedi, suivant à la trace les conseils avisés de mon amie Barbara, j’ai enfourché Wizzz pour me rendre dans le 10ème arrondissement, à la découverte d’une boutique de fleurs étonnante et d’une expo photo non moins inédite.
« Bon pied bon œil » - c’est son nom – met en scène des célébrités et leurs pieds. Et il y a du lourd, des deux côtés. Côté gratin, Luis Fernandez, Noël Mamère, Catherine Breillat, Manu Chao, entre autres, se sont prêtés au jeu. Côté gratiné, il y a leurs péniches tordues, leurs petons boudinés, leurs griffes rongées, incarnées, écaillées… De quoi faire redescendre certains de leur piédestal.
Mais le visiteur ne fait pas tant le malin, à vrai dire. Car, cette expo, il faut la parcourir à pieds, à travers un dédale de revêtements plus ou moins agréables. Du sable aux galets, des boules de pots de fleurs à la mousse humide, on a l’occasion de ressentir ses pieds tout au long du parcours. Et, ma foi, c’est assez étonnant.
Comme Barbara, je me dépêche donc de vous encourager à aller y faire un tour, et vite : « Bon pied bon œil » prend fin le 30 septembre. Ensuite, ça vaudra toujours le coup d’y aller : une autre expo photo, consacrée cette fois aux bords du canal, devrait voir le jour le 10 octobre… et, toute l’année, ADN reste une boutique de fleurs pas comme les autres. Bref, voilà une bonne adresse pour se laisser surprendre, de la tête, aux pieds !

ADN (Atelier Design Nature)
29 rue des Vinaigriers – Paris X
Métro Jacques Bonsergent ou Gare de l’Est
01.40.37.07.16
Entrée libre, ouverture du mardi au dimanche de 10h à 19h

Ps : En toute modestie (je considère mes pieds comme les plus moches du monde !), je décerne le pied total à Fanny Cottençon, qui présente des petons parfaits, et la médaille du pire à Michel Drucker pour ses affreux moignons… Et vous ??

Ma bouée


Bon allez, après près de 15 jours d'absence, j'ose... un p'tit post gonflé à dégonfler

D’aucuns les appellent des poignées d’amour. Moi, j’ai plein d’amour en stock, mais aucune envie de le stocker là.
Sauf que mon corps, le fourbe, en a décidé autrement. Entre les dix kilos pris l’année dernière et les sept perdus cette année, il s’est constitué une réserve bien mal placée.
… Reste donc à le convaincre de changer d’avis avant le retour fashion des pantalons taille basse… Quelqu’un a une idée ?

mardi 4 septembre 2007

Soirée boîte


Les gens normaux font des soirées en boîte, moi j’ai fait une soirée DE boîtes… Et pas n’importe lesquelles !

OK, c’est un monument de ringardise, la réunion Tupperware. Dans mon esprit torturé, c’est aussi un rendez-vous réservé aux dames, aux ménagères, aux grandes… Et comme maintenant j’ai l’âge de jouer aux trucs de grandes, j’ai voulu essayer.
J’ai donc appelé la dame Tupperware de mon secteur (trouvée ), pris rendez-vous et rameuté quelques amis capables de rire d’à peu près tout. Le jour dit, on s’est tous entassés dans mon salon, on a fait connaisance avec la gentille dame Tupperware et ensuite… Elle nous a mis au boulot. Eh oui, parce que, pour bien comprendre la « haute technologie » des boîtes, on ne fait pas que les regarder, on les essaie, aussi. Malin !...

Bref, Miam* a épluché les oignons (« Très efficace le couteau! »), Slurp a écrasé l’ail (« Pratique, le presse-ail! »), Gloups a vidé les avocats (« Formidable cette cuiller»), Glouglou a mélangé le guacamole (« Quel prodige ce robot mécanique ! »)…

Une heure trente, trois bouteilles de pif et deux recettes plus tard, c’est bien simple, je ne reconnaissais plus mes amis. Miam répétait en boucle « Carré, c’est cru, rond, c’est cuit » (la forme des boîtes correspond à leur usage, voilà un message bien passé), Gloups feuilletait frénétiquement le catalogue, Slurp prenait rendez-vous pour organiser une réunion… et chacun remplissait son bon de commande sagement… et généreusement (pendant ce temps, je cherchais une grande boîte pour me planquer, honteuse d’être à l’origine du découvert qu’ils étaient tous en train de creuser sur leurs comptes).

Le clou de la soirée, c’était quelques minutes plus tard, quand la bande s’est mise à hurler « La cocotte, la cocotte », alors que –mortifiée- je devais choisir un cadeau correspondant au chiffre d’affaires de la soirée.

Bref, si j’ai mis autant de temps à la raconter, cette soirée, c’est que je n’ai pas compris tout de suite, mais maintenant je peux vous le dire : la réunion Tupperware, ce n’est pas un concept réservé aux parfaites ménagères de plus de 50 ans. C’est bien plus fort que ça : en réalité, l’atelier Tupperware transforme le plus rétif des invités en parfaite ménagère (… et c’est l’âge qui fait le reste). Le pompon ? Eh ben c’est plutôt sympa, comme soirée.

* Dans un souci d’anonymat, tous les prénoms ont été changés.

mardi 28 août 2007

Quel gâchis !


Elle a passé un an aux côtés de Nicolas Sarkozy. Et en a fait un livre. L’aube, le soir et la nuit, de Yasmina Reza, vient de sortir chez Flammarion et moi, bonne cliente de la promo, j’ai couru à la Fnac me payer un des derniers exemplaires encore en stock…

Au bout de la première lecture, j’étais en colère. Enervée par cette écriture hachée, agacée par la condescendance de l’auteure, contrariée de ne rien avoir appris sur 185 pages.

… Mais peut-être avais-je lu trop vite – ça m’arrive. Alors j’ai recommencé, plus doucement.

La colère est un peu retombée, grâce au style. C’est joliment écrit, quand même. Mais je ne suis toujours pas touchée par les réflexions philosophiques qui parsèment le livre. Je suis toujours indisposée par ces personnages qu’elle cite par leurs prénoms et que je ne reconnais pas (j’avoue ici mon manque de culture politique). Je râle, encore, contre ces citations sans auteurs, et parfois sans guillemets. Je m’irrite une nouvelle fois de ce fouillis.

Et sur le fond ? Pfff. Imaginez une pièce dont vous n’auriez entre les mains que les didascalies. Il manquerait toujours l’histoire !

Le livre refermé, je me suis dit que j’allais aussitôt le revendre sur e-bay, histoire de récupérer mes 18 €. Mais non. Finalement, je me propose de le faire parvenir à la première personne qui laissera un commentaire à ce post, si toutefois vous avez encore envie de le lire (ce serait dommage de se contenter de mon avis !). En espérant que ce lecteur acceptera de partager ses impressions… Alors, qui n’en veut ?

dimanche 26 août 2007

Dans l’œil de Wizzz


Comme promis, un rapport circonstancié de la réparation du rétroviseur de Wizzz !

15h : Wizzz, son œil brinquebalant et moi partons. Direction la concession P…

15h05 (trop rapide le Wizzz !) : Arrivée devant le magasin. Rideau de fer baissé, panneau de vacances sur la porte. Evidemment. C’est la chkoumoune, trop pas de bol. J’suis dépitée, démoralisée, d’ailleurs je pleure, tiens.

15h10 : Larmes séchées, Kleenex rangé, Wizzz, son œil débile et moi repartons. Direction le garage T… Jamais mis les pieds, mais y a toujours des scoots devant et puis c’est pas loin de chez moi.

15h15 : Dérapage contrôlé devant le garage T… Un mécano a les mains plongées jusqu’aux coudes dans les entrailles d’un congénère de Wizzz. Je réprime un haut-le –cœur (« Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas pressée », tu m’étonnes, je suis dans le même état qu’au labo quand l’infirmière sort son aiguille de combat pour me faire un vaccin !)

15h20 : je commence à flipper : qu’est-ce qu’il va faire à mon p’tit Wizzz ? Combien ça va me coûter ? Combien ça vaut un œil de scooter, d’abord ? Comment je vais pouvoir accommoder mes plats de pâtes à bas prix jusqu’à la fin du mois ? Combien de temps il va me l’immobiliser, mon Wizzz ? Est-ce que je vais pouvoir aller au pique-nique au Champ de Mars dans un mois ??

15h25 : le mécano blanc aux mains noires se penche sur Wizzz. Fais tourner Wizzz trois fois de l’œil. Et lance, guilleret : « Bougez pas, j’arrive ! ». Bouger, pour moi, il n’en est même pas question, je suis pé-tri-fiée. 30 secondes plus tard, il est re-là, avec une clé de 12 (aaaaaaaaarrrrrhhhh, une clé de 12). Me demande de l’arrêter quand le rétro sera à la bonne hauteur, tourne la clé de 12 et… « Voilà, c’est fini ! »

15h30 : « Déjà ? Super ! » (je me retiens de lui sauter au cou) « Je vous dois combien ? » (je serre les dents)… « Mais rien, bien sûr, un sourire comme le vôtre, ça me suffit largement ! » … Ben voyons (je ris bêtement).

15h32 : Wizzz, son rétro d’aplomb et moi repartons en faisant une roue arrière (Wizzz est content !). La réputation des garagistes a la peau dure, mais pour cette fois, je tiens à dire qu’à part leurs blagues douteuses, ils sont charmants.

Ps : Si j’exagère ? Jamais !

Ps, plus sérieux : l’image vient de

samedi 25 août 2007

Amazing !


Mercredi soir, seconde sortie ciné pour Wizzz et moi, pour « A very british gangster »…

C’est un reportage, pourtant ça a tout l’air d’une fiction.
De prime abord, il a l’air d’un gros nounours, ce vilain bandit (22 ans de prison sur 37, 40 condamnations, quand même). Il a de la brioche, porte un costard-cravate, est gentil avec les enfants… on a déjà du mal à l’imaginer piquer un sprint, alors agresser, braquer, torturer, c’est presque impossible !
Il a de l’humour, en plus, du grinçant, un côté second degré qui me l’a rendu plutôt sympathique…
Et puis sa facette « Robin des bois » des temps modernes, c’est juste surréaliste. On le voit voler au secours d’une famille menacée, d’une mère à qui on a retiré son enfant, d’un homme endetté. Bref, il a l’air de jouer un rôle de médiateur dans son quartier… Et même si c’est concevable, ça a quelque chose de dérangeant.
Au final, je suis sortie du ciné scotchée, pleine de questions et bluffée par la malice de cet homme qui parvient, malgré son CV de malfrat notoire, à donner de lui une image séduisante.


Oups, le pitch : Dominic Noonan, 37 ans, dont 22 en prison, est à la tête du clan le plus puissant de Manchester. Il règne en maître sur les gangs de la ville, a sa part dans tous les vols, les rackets, les trafics. Il est aussi pour les habitants du quartier un protecteur, un juge et un justicier. Pour la première fois, un parrain a accepté de se confier à un cinéaste. Dominic a ainsi intégré Donal MacIntyre au sein de son gang pendant 3 ans. A very British Gangster nous fait découvrir un monde où la violence et la pauvreté dominent, et où l'on ne fait plus appel à la police pour régler ses comptes. Drogue, kidnapping, torture, meurtre : vous aviez déjà vu tout ça au cinéma. Mais cette fois c'est vrai.

vendredi 24 août 2007

Premier gadin

Bing, pile le jour où je donne l’adresse du blog à ma môman… Alors message spécial pour elle : ne t’inquiète pas môman, je suis entière et Wizzz n’a presque rien…

Bon, j’vous fais pas de dessin, ça doit faire 6 mois que la chaussée parisienne est détrempée et jusqu’ici, j’avais adroitement échappé à l’effet patinoire (« C’est l’été, la saison idéale pour commencer le scoot », qu’ils disaient !).
Sauf hier, pas de bol, un tank armé de quatre roues, un pare-buffle et un sniper (une vieille Corsa), se met en travers de ma route (keskelle fait là, la Corsa ??)…
Moi, perchée sur Wizzz, je me crispe sur les freins, logique. Et Wizzz (je crois qu’il a paniqué, aucun sang froid le scoot), à vitesse pourtant fort réduite, s’est bêtement et simplement couché. Rien de spectaculaire, hein, juste un comportement genre « j’suis fatigué, j’vais me coucher, hop j’me couche ». Sur mon pied. Et sur son rétro.

Mon pied n’a rien, j’avais mis mes super bottes de catcheuse (des cavalières du dernier chic de l’année dernière). Le rétro, il fait une drôle de tête. Comme l’œil décousu d’un nounours. Et puisque j’ai essayé de le redresser avec mes p’tites mimines, il danse la polka quand je roule.

Résultat : une bonne frayeur, un grand moment de solitude teinté de ridicule et un rétro transformé en girouette. Ce serait pratique si j’étais en bord de mer pour faire de la planche à voile, mais pas franchement pour rouler dans Paris. Alors, au programme aujourd’hui, une petite visite au mécano. J’vous raconterais !

jeudi 23 août 2007

Ma cape magique



Il pleut, il mouille, c’est la fête de la grenouille…
Hier, 19h30, nouveau regard de merlu sur mon armoire : « Mais qu’est-ce que je vais pouvoir mettre pour aller au ciné ??? ». Avec la météo, je zappe les éternelles réflexions sur l’hypothétique élégance de ma tenue, ce sera pull et jean (logique pour le mois d’août !). C’est pour la couche extérieure que la question existentielle prend toute son ampleur : pas mon petit imper – il ne résistera pas au déluge, pas mon anorak de ski – on est au mois d’août quand même, pas mon ciré jaune – damned, il n’a pas encore fini à la poubelle ? … Bref, j’étais en train d’envisager sérieusement de reprendre le métro (mais où est passé ce bnfklargh de parapluie ?), quand, éclair de lucidité, retour de mémoire, j’ai trouvé LA solution !

Mon double poncho est une merveille, dans le style Mimi Cracra. Voyez plutôt l’emballage, scanné juste pour vous. J’aime particulièrement la fenêtre transparente à l’avant : comme je n’ai pas voulu le poser sur Wizzz (déjà mouillé), j’avais juste l’air d’un télétubbies, la voix nasillarde en moins. Quant à l’arrière, comme je ne disposais pas de passager pour tester la double capuche, j’ai pu cacher la deuxième derrière un espèce de store ton sur ton, sur lequel est imprimé un panneau de prudence, doublé d’incompréhensibles caractères asiatiques. De quoi occuper les automobilistes au feu rouge (c’est toujours mieux que de se mettre les doigts dans le nez !). Last, but not least, l’arrière est assez long pour que je puisse poser mon séant dessus (et éviter ainsi l’auréole disgracieuse décrite lors d’un post précédent)…

Bon côté conseil shoping, on a fait mieux : ce poncho deux places, je l’ai acheté à Hanoï, en pleine mousson (même temps qu’à Paris en ce moment, version plus chaude)… Vu la météo, il ne devrait pas tarder à être importé, je veille, vous tiendrais au courant si Vuitton sort un modèle à monogrammes !

Ps : Je n’aime pas la pluie, mais il faut avouer qu’elle présente un avantage certain : pas besoin de passer à l’Eléphant bleu pour maintenir Wizzz comme neuf. Et, grâce à l’averse d’hier soir, même les fientes de pigeon ont disparu (hum, oui, je vous ai épargné un post spécial – n’en déplaise à mes p’tits amis scatos)... Ok, je sors...

jeudi 9 août 2007

Régalade, la suite!

Vite, un post-express, pour vous raconter la suite !
Eh oui, après Ratatouille, mes p’tits amis et moi-même étions très logiquement affamés. A la sortie du ciné, nous nous sommes donc mis en quête d’un endroit sympa pour nous sustenter… Et c’est l’occasion pour moi de vous présenter Le Tambour, un p’tit restau parigot que j’affectionne… beaucoup.
A l’entrée du quartier Montorgueil, j’y aime, d’abord, le cadre : on dirait qu’il n’a pas changé depuis des dizaines d’années, avec ses pavés au sol, son vieux comptoir en bois et ses reliques de Paris (gravures, panneaux de rues…).
J’apprécie, aussi, la cuisine : franco-frenchy (anorexiques au régimes, s’abstenir), elle est franche et sans chichis. Mais ça sent les bons produits, qui n’ont pas traîné dans le frigo pendant des semaines. Du coup, à chaque fois, face à la carte, j’ai l’embarras du choix : rognons de veau à la moutarde, andouillette AAAAA à l’ancienne, pieds de porc… Tout est bon (et y a pas que du cochon. Pour les âmes sensibles, le menu compte aussi des viandes grillées, des salades, des p’tits poissons légers…).
Enfin, ce que j’apprécie par-dessus tout, au Tambour, c’est l’accueil. Derrière le bar, le patron barbu est d’une bonhomie folle. Les serveurs sont présents mais pas collants. Ici, on ne vous cire pas les pompes, mais on ne vous méprise pas non plus. On vous respecte, et ça, ça n’a pas de prix !
La cerise sur le gâteau ? A 22h30, ils nous ont trouvé une table pour sept. Dans le quartier, ça relève de l’exploit ! Alors, j’ai juste envie de dire, allez-y !

Le Tambour
41 rue Montmartre, dans le 2ème arrondissement

mardi 7 août 2007

Première régalade culturelle…


Troisième post en… trois mois, c’est pas si facile d’alimenter un blog ! Faire le plein de Wizzz est nettement plus facile, mais ça, je vous le raconterais une prochaine fois parce que ce soir, tadaaam, ce soir, je vous livre le premier Culture Wizzz.

Avec Wizzz et quelques amis (mais un seul entre le top case et moi, j’ai pas encore de carriole pour emmener tout le monde !), nous nous sommes rendus à l’UGC des Halles pour nous régaler d’une ratatouille aux petits oignons.

Pour ceux qui l’ignorent – mais est-ce encore possible après le battage médiatique qui a accompagné la sortie du dernier Pixar ? – Ratatouille est un dessin animé qui se déroule dans les cuisines d’un grand restaurant parisien. Un petit rat dégoût (oups, d’égout) y développe ses talents culinaires caché dans la toque d’un p’tit commis.

Voilà pour le pitch. Pour la recette, c’est simple. Prenez quelques personnages succulents (le p’tit rat tout mignon, le p’tit commis pas moins, le méchant chef super jaloux et, bien sûr, la princesse à croquer), ajoutez une poignée de figurants corsés (la bande des rats goulus, toujours prêts à mettre les pieds sous la poubelle pour croquer quelques détritus), faites mousser avec un scénario rebondissant, saupoudrez de bons sentiments… Et laissez-vous aller pendant que l’histoire mijote.

Dans l’assiette, ça donne une plongée dans l’univers fascinant des coulisses d’un cinq étoiles, relevée par un graphisme délicieux (non, je n’ai pas d’actions chez Pixar). Je ne suis pas critique, ni pour le ciné ni pour la gastro, mais en sortant, j’avais le sourire aux lèvres et le ventre creux. Pour mon anniversaire, je voudrais donc un petit rat à poser sur ma tête. Il me mitonnera des petits plats en me tirant les cheveux et fera des miracles dans ma cuisine miniature… Miam !


ps: Allez, j’ose une petite douceur pour finir, spéciale dédicace pour tous mes amis branchés caca (eh oui, ils sont plus nombreux qu’on ne l’imagine à être bloqués en phase scato)… En garant (difficilement) Wizzz en rentrant, j’ai franchement posé le pied dans les restes digérés du dîner d’un chien. J’ignore s’il était gourmet ou goulu, mais ça glisse, cette cochonnerie. Alors, d’abord, j’invite les propriétaires de canidés à éviter les garages à deux-roues quand leurs bestioles ont des problèmes de transit. Ensuite, je me note de vous faire partager mes pensées philosophiques sur ce que subit la chaîne de Wizzz quand j’en suis éloignée. Et enfin, je vous laisse, parce qu’avec tout ça, il me reste un peu de ménage à faire sous mes baskets. C’était la minute poétique, bonne nuit !

mardi 24 juillet 2007

Premières gouttes

Arf, retour de vacances hier soir, ce qui explique (en partie, hum) le grand blanc du blog…

Pendant que je prenais des couleurs (et des kilos) sous le soleil, Wizzz est resté sagement chez Zaza, l’une de mes précieuses copines. Il m’a même envoyé un p’tit texto tout mignon, pour dire qu’il faisait ami ami avec la p’tite Clio, dans l’obscurité du boxe… Je ne voulais pas en savoir plus – quand le chat n’est pas là, que les souris dansent… Et puis, c’est important de respecter l’intimité de son scooter, non ? – mais voilà, en mon absence, le gai luron a, je ne sais pas par quel miracle, déglutit toute son huile. Résultat, je vous le donne en mille, quand j’ai voulu le démarrer au troisième sous-sol, il a toussoté, joué du voyant rouge (c’est pas beau la gueule de bois chez un scooter), mais démarré, pas du tout. Nous voilà donc avec Zaza, suant, soufflant et crachant nos poumons, à pousser le Wizzz sur la mauvaise pente, jusqu’à la lumière du jour… Et moi, derechef, de gambader jusqu’à la station essence la plus proche pour trouver le cocktail qui allait le requinquer. Le goulu a tout bu (j’lui en aurais bien piqué une petite gorgée, mais on apprécie pas les mêmes breuvages, lui et moi) et après ça, vroum vroum, ou plutôt wizzz wizzz, a redémarré comme si de rien n’était et m’a conduite, cheveux au vent, jusque chez moi. Ouf !

Après l’huile, ce matin, on a testé l’eau, lui et moi. Eh oui, y a plus d’saison ma bonne dame, ce matin, c’était les giboulées de mai, elles se sont même attardées une bonne partie de la journée. Or, c’est bien connu, le deux-roues sous la pluie, ça n’a rien à voir avec la magie des parapluies de Cherbourg. L’égérie de la situation, ce serait plus Philippe Candelero que Catherine Deneuve. Eh oui, côté glamour, c’est pas top top. Bien sûr, il faudrait enfiler un pantalon K-Way et une bonne veste assortie, dans le genre fashion driver, c’est du meilleur goût. Il se trouve que je n’ai pas encore été dévaliser les boutiques waterproof (mais maintenant j’y songe !) et il a donc fallu que je pose mon séant sur la selle détrempée. L’impression est… saisissante, ça rappelle des souvenirs d’enfance dont on aurait préféré oublier à jamais la sensation ! Et puis, une fois arrivé, l’auréole parfait délicatement la silhouette. Un grand moment de solitude ! Dans l’intervalle, j’avais deux possibilités. Il paraît que l’adhésion des roues est meilleure quand on accélère, donc j’aurais pu foncer à toutes blindes jusqu’au bureau, en me dévissant le poignet. Mais comme je suis plutôt froussarde, j’ai préféré aller tout doucement, me faire dépasser par une demi-douzaine de Vélib’ et serrer les fesses (mouillées) sur les pavés. Ça a marché, je r’commencerais !

vendredi 6 juillet 2007

L’essentiel est dans le ps


Cette fois, c’est décidé. Finie, la promiscuité du métro ! Disparue, la galère des grèves ! Oubliés, les « faut qu’jy aille, c’est l’heure pour la dernière rame ». Abandonnés, les « Oh non, pas place d’Italie, y a trois changements ! »…
Des mois qu’j’y pense, des semaines qu’j’cherche et aujourd’hui, bing : depuis deux heures, je suis l’enthousiaste propriétaire de Wizzz, un petit scooter de 50 cm3, avec deux places – pour emmener mes amis - et un top case – mieux qu’un sac à main pour trimbaler mon bazar.
Il s’appellera Wizzz, parce qu’il filera comme un courant d’air et avec lui, j’irais au bout du monde. Enfin, au bout de Paris, mais c’est déjà pas si mal !
Deux roues et un p’tit moteur, il suffit de pas grand-chose pour faire le bonheur d’une fille !

Ps : Le blog ? Ah oui… Un idée qui me trottait dans la tête depuis un moment, grâce à Miss Hello et Deedee. J’ai bien cherché (ou p’têt pas) sur la Toile, et j’en ai pas trouvé sur les deux-roues, à part un ou deux sites qui répertorient les nouveaux modèles ou proposent des petites annonces.
Ici, pas de performances techniques ni de mécanique. Je ne sais même pas ce qu’est un carburateur, c’est dire. Par contre, j’ai envie de partager tout ce que je vais pouvoir faire désormais avec mon nouveau compagnon. Des sorties, de la culture, du shoping… Un blog de fille, encore, un blog parisien, y en a tellement… Oui, mais le mien il a deux-roues et, grâce à lui, j’vous emmènerais au bout du monde !


Edit: le dessin est de mon ami Guillaume...