dimanche 30 décembre 2007

Un thaï d’enfer

J’ai failli vous parler de mon coup de blues post-Noël, mais c’est vraiment trop déprimant, alors je vous emmène plutôt à la découverte d’une nouvelle petite perle gourmande.

Curry, citronnelle, coriandre, lait de coco… ce que j’aime, dans la cuisine thaïe, c’est les épices harmonieusement mêlées. Ça sent terriblement bon et en bouche, c’est un véritable festival de saveurs. Chez Wassana, c’est exactement ça. La carte offre un choix presque infini de mets et d’assortiments aux goûts plus ou moins épicés. Il y a quinze jours, avec quelques copines, nous nous sommes régalées : à quatre, nous avons pu goûter à plusieurs plats très différents et tous aussi succulents les uns que les autres. Imaginez plutôt : un poulet au curry thaï rouge, un bœuf aux épices thaïes, un tonka aux crevettes, lait de coco et galanga, des calamars au basilic et épices thaïes, sans compter le riz parfumé et les légumes sautés au gingembre… Ni les nems, tellement bons que nous avons renouvelé notre commande. Bref, si vous aimez la cuisine asiatique autant que moi, foncez !

Wassana
10 rue Ganneron (18ème)
Métro place de Clichy
01.44.70.08.54
Ouvert tous les jours de 12h à 14h30 et de 19h à 23h.
Fermé le samedi et les jours fériés le midi et le dimanche.


Ps : Je reviens, quand même, à la déprime post-Noël : je ne sais pas vous, mais moi, je récupère les boules sitôt le sapin déshabillé. J’aime pas cette semaine bâtarde avant Nouvel An. Cette année, j’ai testé plusieurs plans anti-grisaille de moral : le ciné en plein après-midi, les pots avec les copains, la grasse mat’ jusqu’à 15h, et le larvage intensif au fond du lit avec un bon bouquin pour lobotomisés. Rien n’y fait. Alors j’me demandais: vous faites comment, vous, pour passer ces quelques jours maussades ?

samedi 22 décembre 2007

Plus c’est gras plus c’est bon !

Dans la série « j’ai les mains carrées mais je me soigne », j’ai attaqué hier soir et ce soir de nouveaux travaux pratiques. Et comme j’ai constaté que ça plaisait, je vous les fais partager.

Un peu de contexte d’abord. Confidence pour confidence, je suis originaire de l’Est, de la région où sont nés les marchés de Noël, où les filles en costume traditionnel ont de grandes oreilles et où une partie des autochtones a un accent germanique incompréhensible pour les « gens de l’intérieur » (c’est ma grand-mère qui appelle les Français comme ça !). Cependant, cette année pour Noël, j’ai l’immense plaisir de rejoindre la famille de mon zigue dans le Sud, là où sont nés les santons, où il ne gèle pas encore et où les habitants chantent en parlant. Cliché ?... Certainement, mais puisque je vais en aborder un autre, profitons-en !
Car voilà, pour faire honneur à ma terre natale et apporter ma modeste contribution aux treize desserts, je me suis mis en tête de préparer des braedele, une tradition culinaire bien de chez moi, moins connue que la choucroute et les bretzels, mais certainement plus facile à découvrir.
Confidence pour confidence, puisqu’on y est, c’était une première. Des braedele, j’avais vu ma mère et ma grand-mère en préparer, j’en avais goûté de toutes sortes, mais je n’avais encore jamais mis la main à la pâte (sacrilège, je vous l’accorde, mais je n’ai non plus jamais concocté de choucroute ni apprécié la bière, je ne suis donc plus à un faux pas près). Pour réaliser mon défi, j’ai donc subtilisé quelques emporte-pièce à ma mamie et soudoyé quelques recettes à ma maman. Et là, premier choc : pour faire des braedele, la base est simple : à 500 g de beurre, on ajoute 500 g de sucre et éventuellement 500 g de noisette en poudre. Je comprends mieux pourquoi les Alsaciennes de cartes postales ont les joues roses et rebondies ! Deuxième surprise, c’est long : pour avoir un assortiment présentable, j’ai préparé pas moins de cinq pâtes différentes, une au beurre, une aux amandes, une à la noix de coco, une au chocolat et une aux noix. Soit une livre de beurre et un kilo de sucre, un pied de nez monumental au régime crétois ! Troisième surprise, c’est vraiment très très long : après les quatre heures passées hier à patouiller, il m’a fallu près de six heures aujourd’hui pour obtenir un résultat comestible.


Mais qu’importe les moyens, pourvu que les invités aient faim. A l’heure qu’il est, je dispose de suffisamment de bons petits gâteaux de Noël pour déglinguer tous les pèses personnes de la famille du zigue avant la fin du mois… En espérant que la mienne n’implose pas avant, parce qu’en vérité, ces braedele sont de véritable pousse-au-crime diététique. De quoi vérifier le faux adage alsacien qui veut que « plus c’est gras, plus c’est bon ».


C’est Noël, les cadeaux tombent du ciel, alors voilà de quoi soigner votre balance à vous. Je vous livre ici la recette de mes préférés : les rochers aux noix.
Touiller 500 g de sucre et quatre œufs jusqu’à ce que ça mousse. Ajouter délicatement 500 g de noix moulue (tentez d’en trouver en poudre, évitez de passer comme moi une bonne heure à broyer des noix dans une râpe à gruyère !) et deux barres de chocolat pâtissier râpé (la râpe à fromage est également très efficace pour ce dernier). Disposer des petits tas de la taille d’une noix sur du papier sulfurisé et faire cuire 10 à 15 minutes à 170 °. Eviter de goûter à la sortie du four : ça brûle (oui oui, j’ai tenté : chez moi, p’tête qu’il n’y a pas que les mains qui soient carrées).

jeudi 20 décembre 2007

Mon Moleskine à moa

L'agenda Moleskine, j'y suis convertie depuis bien longtemps. J'aime son format - il entre dans tous mes sacs à main, j'aime son organisation, la semaine à gauche, toute une page de notes à droite, j'aime son élastoc.
Mais voilà, cette année, tout le monde s'est converti au Moleskine. Il est sur tous les blogs et aussi dans tous les sacs de mes amis.

En plus, quand j'ai voulu acheter mon 2008, je ne l'ai trouvé qu'en rouge et le rouge, y a pas moyen, j'aime pas.

Alors, malgré mes mains carrées, je me suis mis en tête de le costumiser. Après quelques heures les doigts dans la colle, la langue pointée au coin de la bouche et la concentration portée à son paroxysme (c'est pas facile avec des mains carrées, vraiment!), voilà mon Moleskine à moa.

dimanche 16 décembre 2007

Design contre Design

Fallait faire vite : l’expo ferme le 7 janvier… Quoique finalement, ça ne vaut peut-être pas tant le coup d’y aller…

J’étais sûre que ça me plairait, et puis tout compte fait, bof. Au Grand Palais depuis fin septembre, design contre design met en scène les créations mobilières des années soixante à nos jours. Des tables originales, des chaises rigolotes, des lustres étonnants, des fauteuils étranges… Bref, des tas de meubles créés par des gens à l’imagination prolixe.

Il y a d’ailleurs quelques pièces qui m’ont fait sourire, voire ricaner avec mes petites copines, comme le phantasy landscape où l’on peut s’affaler après s’être emballé les pieds dans des chaussons en papier, le radiateur déco de Joris Laarman, ou la chambre utérus de l’atelier Van Lieshout (un appareil génital féminin géant, tout équipé : mezzanine, kitchenette et salle de douche indépendante).

Bon, ok, j’ai parcouru l’expo en dilettante, sans audioguide (payer 5 € de plus pour des cache-oreilles en papier, grumph). J’ai trouvé certaines mises en scène agréable (les fauteuils sur fond noir, par exemple)... Mais j’étais quand même frustrée qu’il n’y ait pas plus d’objets et que l’expo soit aussi courte. Après une heure d’attente dans le froid (ok, c’est ridicule, on a cru que c’était la même entrée que pour Courbet, en fait y a pas une heure de queue pour Design contre Design, c’est juste super mal indiqué), j’étais juste… déçue.

De là à vous déconseiller d’y aller, il y a un gouffre que je ne franchirais pas. D’ailleurs, après avoir lu ça, vous en saurez bien plus sur cette expo et qui sait, vous aurez peut-être envie de vous faire votre propre opinion sur la question… Et vous aurez bien raison!

jeudi 13 décembre 2007

Yeeeeeppppiiiii!!!!!!


Cette fois ça y est, on a les billets. Le 14 février prochain, on s'envole vers le Laos, pour un mois. Si je suis contente? Ouh lala!

lundi 10 décembre 2007

Mon nouveau refuge


Cette adresse m’a tellement plu que j’ai longtemps hésité à la garder pour moi… Mais là, c’est bientôt Noël, alors c’est cadeau.

J’étais passée plusieurs fois devant sans trop y prêter attention. Au carrefour de la rue Guy Moquet et de la rue des moines, dans un coin qui ne paie pas de mine, le Refuge des Moines est du genre discret. Et puis un jour, j’ai été attirée sur la vitrine par un article élogieux du Parisien. Quelques jours plus tard, affamée, j’ai entrebâillé la porte et senti le fumet propre aux adresses gourmandes… Mais d’autres convives en profitaient déjà à toutes les tables. Alors, la fois suivante, j’ai pris mes précautions en passant un petit coup de fil pour réserver une table et le moins qu’on puisse dire, c’est que je n’ai pas été déçue.

Le décor, d’abord, m’a séduit par sa sobriété. Le mur en brique, le bois omniprésent, j’aime. Le service, ensuite, m’a conquis. Tout au long du repas, le serveur a été simplement adorable. Il a veillé à ce que je n’ai pas froid (j’étais sensiblement décolletée, ce devait être une soirée appétissante, je ne vous fais pas de dessin, je suis nulle, en dessin), il nous a conseillé sans s’imposer un verre de vin merveilleusement assorti à chaque plat, il s’est inquiété de savoir si les mets nous plaisaient, il a apporté sans qu’on aie à le demander carafe d’eau, corbeille de pain et cendrier à la minute où je posais le briquet (comment ça c’est normal, je connais des restos où il faut se battre pour ça !)… Le tout en toute convivialité et sans ronds de jambes, sans jamais, jamais nous déranger.

Mais venons-en à l’essentiel : l’assiette. Pour l’entrée, j’ai choisi le croustadé de girolles, fameux, et j’aurais bien englouti en prime le feuilleté de langouste du zigue en face, top. Ensuite, je me suis régalée d’un magret de canard à l’ancienne, finement piquant et accompagné de galettes de pommes de terre et de petits légumes, du genre pas surgelés ni sortis d’une boîte, mais bel et bien rissolés dans la cuisine attenante (un fumet pareil ne trompe pas !). Après ça, toute mesquinerie de fille au régime mise de côté, j’étais comblée. Un café, l’addition, je me chargeais du reste pour terminer la soirée en beauté. C’était sans compter sur la perspicacité du serveur, qui a convaincu mon vis-à-vis de s’offrir une gourmandise maison, tout chocolat et accompagnée d’un vin cuit parfait. Malgré mes mines de précieuse, il a livré le dessert avec deux cuillers et - j’avoue, que les sorcières de Weight Watcher me flagellent, même pas mal – j’ai bien utilisé la mienne, ç’aurait été pêché de bouder ce plaisir.

Ce n’est pas très poli, mais il faut savoir dépasser les bonnes manières pour vous fournir une information complète, alors parlons gros sous. Côté assiette, je trouve que les alentours de 10 € pour l’entrée et les presque 20 € pour les plats sont très raisonnables (que celui qui fait la grimace relise le paragraphe précédent). Côté verre, ça chatouille un peu plus, mais à y bien regarder ça n’a rien d’extravagant de régler 7 € pour un très bon Côte de Bourg ou un très bien assorti Côte de Nuit. Le dessert est à 15 € et il les vaut. Bref, au total, la salée bien cherchée (on en a quand même bien profité !) s’est chiffrée à 120 €. Pour deux. Oui, on peut trouver une très belle paire d’escarpins à ce prix-là. Ou un billet pour Lisbonne, voire quelques massages. Mais, la vérité, c’est qu’après avoir essayé, je n’ai qu’une envie : y retourner.

Le Refuge des Moines
26 rue Guy Moquet / angle 85 rue des Moines (17ème)
Téléphone : 01 42 28 92 52

samedi 8 décembre 2007

A a A a … Atchoum !



J’avais juré que cette année, le rhume ne passerait pas par moi. C’est raté !
Depuis trois jours, je suis un vrai potager : la tête comme une citrouille, le nez en patate, les yeux à l’oignon, avec pour seul engrais cette météo pluvieuse dont nous gratifie depuis trois jours le ciel parisien. Bref, on a connu des meilleures pêches, dans mon jardin.

Cela dit, ce week end étant celui des pré-fêtes de Noël, pas question de se laisser abattre ! Bravant les éléments déchaînés (et les conseils élémentaires de repos assorti de tisane au miel), je me suis risquée ce matin à une promenade forcée dans les boutiques. Après la pâte à prout dénichée hier pour répondre à l’attente d’un cadeau « inutile et ridicule » à moins de trois euros, j’avais aujourd’hui l’objectif de dégoter un présent de couleur noire à moins de quinze euros, pour un destinataire qui doit encore rester secret pour quelques heures.

Pas de grasse matinée pour moi, du coup : l’objet rêvé devait être entre mes mains, payé et empaqueté, avant midi. Ce matin, j’étais donc à l’ouverture des échoppes, espérant échapper à la foule des grands magasins à 15 jours de Noël et en pleine période de vitrines animées. Objectif atteint : à 10 heures, le quartier de la Madeleine était encore très fréquentable, pas désert – faut pas rêver quand même – mais acceptable. Bilan, j’ai trouvé le bonheur de Bip (enfin j’espère) chez Agatha et au passage le mien, chez Heyraud. A bien y penser, ce devrait être une règle élémentaire de shopping de Noël : partir à la recherche de cadeaux pour d’autres conduit inévitablement à satisfaire ses propres besoins.

Besoins qui se traduisent aujourd’hui pour moi par une paire de bottines à la fois mettables et compatibles avec l’usage d’un scooter à Paris : du confort, de la chaleur et, surtout, une semelle adhérente absolument indispensable en cas de revêtement mouillé. En clair, on oublie les low boots et les talons de plus de trois centimètres (tentant tout de même : j’ai vu une paire de salomés haut perchées absolument magnifique et je remercie le ciel que le 38 ait été épuisé, car partie comme j’étais, j’aurais pu ressortir de la boutique avec les deux paires).
C’est là qu’intervient ma deuxième règle de lèche-vitrine : quand la carte bleue est chaude, mon inconscient subconscient m’invite systématiquement à ne pas la laisser refroidir. C’est donc toute revigorée que je suis entrée chez Citadium, bien décidée à renouveler ma collection de jeans atteinte d’usure aiguée. Et là, par contre, j’avoue, j’ai échoué. Ce n’est pas faute de choix, difficile d’affirmer le contraire quand on constate la quantité de modèles disponibles dans ce temple de la consommation. Mais bon voilà, rarement en phase avec la mode, ma silhouette ne tolère ni le slim, ni le trop large. Ce que je voulais, c’est simplement un jean très, très brut et bêtement droit. Peut-être n’ai-je pas suffisamment fouiné, mais après une demie heure d’essayages en cabine surchauffée, de sautillements ridicules pour entrer dans les modèles et de courses en chaussettes pour trouver la taille au-dessus / la taille en dessous / un truc un peu moins long / un peu moins délavé… et après avoir constaté avec horreur que j’avais déjà ¾ d’heures de retard, j’ai abandonné. Le bon point, dans l’affaire, c’est que je n’ai pas tapé dans les éconocrocs des vacances. Le mauvais, c’est que je ne sais pas ce que je vais bien pouvoir mettre ce soir pour la troisième pré-fête de Noël du week end. Une chose est sûre : comme accessoire, j’aurais au moins trois paquets de mouchoirs !

jeudi 6 décembre 2007

J’ai testé le (la?) moto-taxi

Au programme de ce matin, une infidélité à Wizzz : pour rentrer d’Orly, j’ai emprunté un moto-taxi.

Alors, d’abord, rien à voir avec mon p’tit Wizzz : le moto-taxi, c’est une vraie grosse moto, un mastodonte qui fait au moins trois fois le volume de mon scooter et plus de dix fois sa puissance. D’ailleurs, elle a plein d’accessoires super chouettes, comme des grosses valises sur les côtés et des haut-parleurs, pour écouter la radio.

Evidemment, ce n’est pas le client qui conduit, il a un super chauffeur pour manœuvrer le monstre dans la circulation parisienne. Perso, j’ai apprécié, évidemment, de me faire conduire, et en même temps, j’ai trouvé ça assez déstabilisant : ce n’est pas si évident de faire confiance à un inconnu, perché sur un véhicule qui file à plus de 100 km/h et dont la carcasse, en cas de choc, se résume à ma doudoune, mon jean et mon casque. D’autant plus que le type se faufile entre les voitures (et les camions, gloups), sur l’autoroute comme le périph, et que les distances de part et d’autre se résument parfois à quelques centimètres. En même temps, j’avais déjà entendu parler de ces motos-taxis, et j’avais bien retenu que le chauffeur était un pro de la conduite motomobile, formé sur circuit et tutti quanti. Donc, toute peureuse que je suis, j’ai respiré un grand coup et laissé filer.

Il faut bien le dire, le confort du bolide est prévu pour que le passager se sente à l’aise. A l’arrière, j’étais installée comme un pacha, dans un genre de fauteuil en cuir, avec dossier, accoudoirs et repose-pieds. Un peu comme dans mon salon, avec les pattes un peu plus écartées quand même (mais pas au point de comparer la promenade à une visite chez le gynéco). Je n’avais même pas froid : arrivée les mains dans les poches, j’ai été habillée de pied en cap avant le départ. Mon chauffeur m’a fourni un casque (presque) à la taille de ma mini tête, des gants trop grands mais très chauds et il m’a même proposé un coupe-vent. En plus, j’avais une petite couverture sur les genoux et les pieds. Topo, j’ai à peine senti le vent.

Au final, malgré la trouille somme toute très surmontable, j’ai bien aimé cette petite expérience. En terme de temps, c’est juste incomparable avec un trajet en taxi : à l’aller, en quatre roues avec chauffeur et en heure de pointe, j’avais atteint l’aéroport en une heure. Au retour, en 20 minutes, c’était bouclé. Quant à la douloureuse, ma foi, j’ai eu beaucoup de chance : l’aéroport était désert, les motos-taxis s’ennuyaient ferme, j’ai donc pu négocier le forfait : au lieu des 50 € pratiqués d’habitude, je suis rentrée pour 35 €, soit le montant réglé au taxi le matin même pour le même trajet. Ça m’a mis du baume au cœur pour la journée entière !

Edit : ce n’est pas moi sur la photo, évidemment… Je l’ai récupérée

mardi 4 décembre 2007

Soyez généreux, partez en virée shopping !

Pour une fois qu’on peut allier l’utile et l’agréable, je me réjouis de vous faire partager ce bon plan…

Les 15 et 16 décembre, l’association Autremonde organise une vaste braderie pour collecter des fonds et pouvoir ainsi continuer à lutter contre l’exclusion. Jusque-là, ça a tout l’air d’une vente de charité et j’en connais qui ont déjà envie de zapper. Retenez-vous !

Car, dans les bacs, il n’y aura ni sapes démodées ni babioles poussiéreuses. Je ne suis pas une grande prêtresse de la mode, mais un sermon qui égrène en vrac Chanel, Cotélac, Issey Miyaké, John Galliano, Kenzo, Paul & Joe, Sonia Rykiel… Et j’en zappe, ça réveille quand même ma fibre altruiste. Surtout quand je sais de source sûre que les prix seront… comment dire, cassés, écrasés, ratatinés, bref, dites le comme vous voulez, mais ça sent le prix de farine.

A quelques jours de Noël, assortir BA et bon plan shopping, ça ressemble juste à du pain bénit… Alors, à vot’bon cœur, m’sieur dames !

Les renseignement pratiques – et la liste complète des marques – sont sur l’affiche. Je récapitule juste pour ceux qui auraient la flemme :
- les dates : 15 et 16 décembre
- les horaires : de 10h à 19h
- le lieu : Pavillon Delouvrier à La Villette (métro Porte de Pantin)
- le prix : 2 € l’entrée


lundi 3 décembre 2007

Appelez-moi mythogirl !

Non non, je n’ai été rattrapée ni par les grèves, ni par le boulot, ni par la déprime pré-hivernale. Si j’ai déserté mon blog pendant un mois et demi, c’est juste que…

Je me suis mise au sport, à fond. Au lieu de vroum vroumer tranquilou sur wizzz, je cours dans Paris, en jogging fluo avec mes dossiers sous le bras et une citerne de Red Bull dans le dos. J’ai pris un abonnement au cloub de gym, où je soulève des haltères quatre fois par semaine sur les conseils d’un coach qui ressemble à David Hasselhof dans Alerte à Malibu. Je grimpe aussi, et je nage, et je m’escrime. Bientôt, le bikini rouge de Pamela sera pour moa.

Y fait trop froid. Quand je descends de Wizzz, j’ai les doigts tellement gelés que si je tente de tapoter sur mon clavier, ils se cassent comme des stalagmites. Les oreilles et les orteils aussi, mais ça n’a jamais été très pratique pour écrire, alors…

J’ai gagné à la loterie. Une somme indécente. Depuis ma dernière apparition sur le blog, je vogue sur un quatorze mâts au large des Caraïbes. La mer est turquoise, les poissons multicolores, et le ciel, ciel !

Wizzz s’est fait détrousser. Le premier soir, des rats technophiles lui ont piqué ses clignotants pour fabriquer des spots de teuf. Le lendemain, des marmottes frigorifiées se sont creusées un terrier dans la selle pour l’hiver. Le surlendemain, des poissons rouges ont élu domicile dans l’aquarium du top case. Le jour d’après, ce sont des renards qui sont partis avec les roues pour organiser une course. Tout cela n’aurait pas été bien grave si la semaine dernière, un couple d’hirondelles n’avait pas choisi le tableau de bord pour construire son nid. Je suis passé hier, y avait des œufs, …

Bon, voilà, tout ça pour dire que d’abord, sur internet, on peut raconter à peu près n’importe quoi et, surtout, que ça y est, j’suis de retour !