jeudi 27 septembre 2007

Ça caille !!!

L’hiver est arrivé, c’est sûr. Après six mois d’automne, ça paraît normal…

Mais comment puis-je dire une chose pareille un 28 septembre ?? C’est simple : hier soir, pour sortir de chez moi (et traverser Paris en Wizzz !), j’ai dû mener une mission spéléologique dans mon armoire. La mission : dénicher la valise de pelures des grands froids, celle du pantalon de ski et des moufles.
Une nouvelle fois, la tenue est sexy en diable, grâce à ma top doudoune en duvet, un genre de sac de couchage mention spéciale Himalaya, avec deux bras. Résultat, côté froid, pour le haut, ça va. Je me demande juste ce que je vais pouvoir enfiler quand ce sera l’hiver, vraiment. Pour le bas, c’est une autre histoire : le jean, très bien pour l’été, se transforme en glaçon. J’arrêterais de râler si ça fait tomber les poils, pas avant. Les pieds, idem, malgré les chaussettes en laine et les bottes. Et les mains, pas mieux, il va falloir que j’investisse dans des gants fourrés en mammouth. S’il existe une combi intégrale assortie, capable de couvrir les orteils et le bout du nez, je prendrais aussi. Promis, si jamais je trouve une astuce pour ne pas avoir froid cet hiver, je ferais un post. En attendant, l’un de mes lecteurs aurait-il une idée pour éviter le teint schtroumph ?

mercredi 26 septembre 2007

500!

Incroyable ! En quelques mois, Wizzz et moi avons déjà parcouru plus de 500 km. C’est l’équivalent d’un Paris – Saint Etienne, d’un Nantes – Bayonne ou d’un Strasbourg-Lille, rien que ça, sauf qu’en Wizzz, on reste à 50 km/h, pas un de plus.
Bref, tout ça pour vous dire que ce matin, j’ai re-emmené Wizzz au garage, pour sa révision des 500 km. Je me sentais un peu comme une maman le premier jour de crèche. Et, comme elle, j’ai voulu en savoir plus sur ce qui allait se passer aujourd’hui… Réponse du mécano : « Je vais prendre une barre de fer, le frapper de tous les côtés et, s’il résiste, je vous le rends ce soir ». Hin hin, je vous ai déjà parlé de l’humour de mes garagistes ? Eh bien ça se confirme…

mardi 18 septembre 2007

Quel pied!


Allez, pour me faire pardonner mon dernier post bidon, voilà une piste de sortie à découvrir pieds nus, mais les yeux grand ouverts…

Samedi, suivant à la trace les conseils avisés de mon amie Barbara, j’ai enfourché Wizzz pour me rendre dans le 10ème arrondissement, à la découverte d’une boutique de fleurs étonnante et d’une expo photo non moins inédite.
« Bon pied bon œil » - c’est son nom – met en scène des célébrités et leurs pieds. Et il y a du lourd, des deux côtés. Côté gratin, Luis Fernandez, Noël Mamère, Catherine Breillat, Manu Chao, entre autres, se sont prêtés au jeu. Côté gratiné, il y a leurs péniches tordues, leurs petons boudinés, leurs griffes rongées, incarnées, écaillées… De quoi faire redescendre certains de leur piédestal.
Mais le visiteur ne fait pas tant le malin, à vrai dire. Car, cette expo, il faut la parcourir à pieds, à travers un dédale de revêtements plus ou moins agréables. Du sable aux galets, des boules de pots de fleurs à la mousse humide, on a l’occasion de ressentir ses pieds tout au long du parcours. Et, ma foi, c’est assez étonnant.
Comme Barbara, je me dépêche donc de vous encourager à aller y faire un tour, et vite : « Bon pied bon œil » prend fin le 30 septembre. Ensuite, ça vaudra toujours le coup d’y aller : une autre expo photo, consacrée cette fois aux bords du canal, devrait voir le jour le 10 octobre… et, toute l’année, ADN reste une boutique de fleurs pas comme les autres. Bref, voilà une bonne adresse pour se laisser surprendre, de la tête, aux pieds !

ADN (Atelier Design Nature)
29 rue des Vinaigriers – Paris X
Métro Jacques Bonsergent ou Gare de l’Est
01.40.37.07.16
Entrée libre, ouverture du mardi au dimanche de 10h à 19h

Ps : En toute modestie (je considère mes pieds comme les plus moches du monde !), je décerne le pied total à Fanny Cottençon, qui présente des petons parfaits, et la médaille du pire à Michel Drucker pour ses affreux moignons… Et vous ??

Ma bouée


Bon allez, après près de 15 jours d'absence, j'ose... un p'tit post gonflé à dégonfler

D’aucuns les appellent des poignées d’amour. Moi, j’ai plein d’amour en stock, mais aucune envie de le stocker là.
Sauf que mon corps, le fourbe, en a décidé autrement. Entre les dix kilos pris l’année dernière et les sept perdus cette année, il s’est constitué une réserve bien mal placée.
… Reste donc à le convaincre de changer d’avis avant le retour fashion des pantalons taille basse… Quelqu’un a une idée ?

mardi 4 septembre 2007

Soirée boîte


Les gens normaux font des soirées en boîte, moi j’ai fait une soirée DE boîtes… Et pas n’importe lesquelles !

OK, c’est un monument de ringardise, la réunion Tupperware. Dans mon esprit torturé, c’est aussi un rendez-vous réservé aux dames, aux ménagères, aux grandes… Et comme maintenant j’ai l’âge de jouer aux trucs de grandes, j’ai voulu essayer.
J’ai donc appelé la dame Tupperware de mon secteur (trouvée ), pris rendez-vous et rameuté quelques amis capables de rire d’à peu près tout. Le jour dit, on s’est tous entassés dans mon salon, on a fait connaisance avec la gentille dame Tupperware et ensuite… Elle nous a mis au boulot. Eh oui, parce que, pour bien comprendre la « haute technologie » des boîtes, on ne fait pas que les regarder, on les essaie, aussi. Malin !...

Bref, Miam* a épluché les oignons (« Très efficace le couteau! »), Slurp a écrasé l’ail (« Pratique, le presse-ail! »), Gloups a vidé les avocats (« Formidable cette cuiller»), Glouglou a mélangé le guacamole (« Quel prodige ce robot mécanique ! »)…

Une heure trente, trois bouteilles de pif et deux recettes plus tard, c’est bien simple, je ne reconnaissais plus mes amis. Miam répétait en boucle « Carré, c’est cru, rond, c’est cuit » (la forme des boîtes correspond à leur usage, voilà un message bien passé), Gloups feuilletait frénétiquement le catalogue, Slurp prenait rendez-vous pour organiser une réunion… et chacun remplissait son bon de commande sagement… et généreusement (pendant ce temps, je cherchais une grande boîte pour me planquer, honteuse d’être à l’origine du découvert qu’ils étaient tous en train de creuser sur leurs comptes).

Le clou de la soirée, c’était quelques minutes plus tard, quand la bande s’est mise à hurler « La cocotte, la cocotte », alors que –mortifiée- je devais choisir un cadeau correspondant au chiffre d’affaires de la soirée.

Bref, si j’ai mis autant de temps à la raconter, cette soirée, c’est que je n’ai pas compris tout de suite, mais maintenant je peux vous le dire : la réunion Tupperware, ce n’est pas un concept réservé aux parfaites ménagères de plus de 50 ans. C’est bien plus fort que ça : en réalité, l’atelier Tupperware transforme le plus rétif des invités en parfaite ménagère (… et c’est l’âge qui fait le reste). Le pompon ? Eh ben c’est plutôt sympa, comme soirée.

* Dans un souci d’anonymat, tous les prénoms ont été changés.