mercredi 13 février 2008

Presque ouf !

Wizzz a rejoint sa petite copine Clio dans le garage de Zaza, j’y ai laissé clés, casques et gants et je me sens… un peu toute nue. Ce qui veut dire : pas si loin du maillot de bain des vacances et ma foi, ça fait bizarre !

Demain, à cette heure-là, ce sera les vacances. J’aurais fait mon sac (oublié la moitié de mes affaires), terminé mon testament (pas chez le notaire, hein, juste celui du boulot), étendu deux machines, réservé la première nuit d’hôtel à Bangkok,… j’en passe et tant mieux, parce qu’il reste un peu de pain sur la planche !
Mais qu’est ce que je glande sur le blog alors ??? Ben rien, juste, je savoure. C’est curieux ce petit moment de flottement avant le départ : des semaines que je cours, que j’accélère, que je négocie des tournants… et tout à coup, le grand saut. Comme sur une piste d’athlétisme, et avec l’élan que j’ai pris, je suis prête à battre des records !
Aujourd’hui encore, pas une minute : ne rien oublier, tout boucler, acheter des baskets pour le trek, changer des pépettes, trouver des bouquins pour le voyage, dénicher une surprise pour une copine qui en a bien besoin (et que j’embrasse très fort), passer à la pharmacie (merci à la pharmacienne qui a glissé gratos dans le sac deux-trois trucs indispensables, « contribution de la maison au voyage », qu’elle a dit), me débarrasser d’un kilo de moumoute (inutile au soleil), me faire un petit flip en constatant l’absence de portefeuille dans le sac (oublié sur la table du salon)… Défi fièrement relevé, toujours grâce à Wizzz, qui m’a menée d’un bout à l’autre de Paris à la vitesse de l’éclair.
Et puis, au milieu de tout ça, un schmurtz. A 13 heures, sur l’avenue de Clichy, un embouteillage. Et au bout du bouchon, une moto à terre entourée d’un trait de craie et de quatre ou cinq bagnoles à gyrophares. Les boules. Les grosses boules. Ça arrive, ça fait partie de la vie, et ça calme instantanément ! Comme une bonne piqûre de rappel qui remettrait les idées en place et qui dirait : « Tu n’es pas seule sur la route, fais gaffe, dévisse ton poignet de l’accélérateur, il vaut mieux partir pas épilée que pas partir du tout. » Une évidence, et pourtant, ça fait pas de mal de le
dire ! Voilà, c’était la minute « sécurité routière », ça, c’est fait.
Alors revenons-en à nos moutons parce que ce que je voulais dire, tout compte fait, c’est juste ça : depuis des semaines, je serine « pas le temps, pas le temps, pas le temps » et là, je suis toute tourneboulée de passer à « plein de temps, plein de temps, plein de temps ».
Et maintenant que j’ai bien vidé mon sac, je vais enfin pouvoir aller le remplir…

Ps : pour ceux qui n’auraient pas compris, les deux sens du titre sont valables !

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